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Jean-Claude Robin ostréiculteur au port de la Guittière vous présente son métier
 
 
   
ETS Jean-Claude Robin Ostreiculteur
   
   
1 - Etablissement Jean-Claude Robin
   
   
Voici le point de vente de chez Jean-Claude Robin.Vous le trouverez facilement, car c'est le second établissement en rentrant rue du port à la Guittière.
   
         
   
Jean-Claude Robin ostréiculteur à la Guittière
   
   
2 - Jean-Claude Robin nous reçoit dans son établissement à la Guittière
   
   
Lorsqu'il n'est pas au point de vente, ou au bassin de commercialisation, Jean-Claude Robin est sur son tracteur rouge faisant des allers retours jusqu'à ses parcs.
A 16h précise, il nous attendait comme prévu pour commencer le reportage photos sur son métier. J'avais donc enfilé mes waders pour aller le rejoindre dans l'eau.
   
   
   
   
Bassin d'oxygénation
   
   
3 - Le bassin de commercialisation avec oxygénateur
   
   
Sur la photo 3, vous pouvez voir le bassin de commercialisation, où l'on met en route un oxygénateur afin de permettre aux huitres et aux autres fruits de mer de pouvoir rester en permanence dans le bassin avant d'être vendus.
Il va de soit que pour trouver des produits plus frais c'est impossible. L'achat sur place chez l'ostréiculteur est donc l'idéal et l'assurance de consommer des produits de qualité.
   
   
Bassin de commercialisation
   
   
4 - Le bassin de commercialisation
   
   
La photo 4 illustre bien à elle seule, toutes les raisons permettant à un ostréiculteur d'offrir à ses clients, une fraicheur et une qualité des produits, que la majorité des grandes surfaces ne sont pas prêtes à égaler.
Pour ceux qui habitent les grandes villes et qui n'ont malheureusement pas la chance tout comme nous, de bénéficier d'un point de vente offrant une telle fraicheur, ils savent fort bien de quoi je veux parler.
   
   
   
   
Jean-Claude Robin et son fils réparent les poches à huitres
   
   
5 - Jean-Claude Robin répare les poches sous le regard attentif de son fils.
   
   

Sur cette photo 5 Jean-Claude Robin répare les poches plastiques qui serviront a entreproser les huitres.
Ces poches, nous le verrons plus loin disposent de différents maillages passant bien entendu du plus petit pour les jeunes huitres au plus gros pour les huitres prêtes à être commercialisées.

Le fiston à ses côtés reste attentif et il y a fort à parier que la relève soit assurée chez les Robin.

   
   
   
   
Jean-Claude Robin nous présente un collecteur de naissains
   
   
6 - Jean-Claude Robin nous présente un collecteur de naissains.
   
   

Jean-Claude Robin, nous montre sur la photo 6 un modèle de collecteur servant à récolter les naissains. Sur les photos 10 et 11, une autre forme de collecteur vous est présentée avec des plastiques ronds.
Ces collecteurs ont pour fonction de récolter des larves naturelles provenant des huitres pleine mer ou des larves provenant des parcs de captage en Charente Maritimes.

Les collecteurs sont posés en juillet / août, puis ils sont mis en poches l'année suivante en avril / mai.
Il sagit là de la phase demi élevage

Lorsque l'on met les premiers naissains en poche il faut compter quatre milles huitres au kg mises d'abord dans des poches d'un maillage de 4 puis d'un maillage de 6.
Au fil des mois les huitres grossissent, on est donc amené à diviser la poche d'origine en plusieurs poches de maillage supérieur, pour leur permettre une croissance normale, jusqu'à la commercialisation.

En Janvier, on passe à 180 huitres par poche.

Pour les huitres d'un an, il est procédé au détroquage. Il s'agit d'une opération consistant à séparer les huitres de leur support et les désolidariser les unes des autres.

   
   
   
   
Une vue des parcs
   
   
7- Une partie du port ostréicole de la Guittière.
   
   
   
   
Une réserve de commercialisation
   
   
8 - Des huitres prêtes à être commercialisées
   
   
Voici des caisses d'huitres prêtes à être commercialisées. Cela permet aux huitres de s'ouvrir et de filtrer l'eau.
   
   
   
   
Huitres dans leur poche
   
   
9 - Huitres se développant dans des poches à grosses mailles
   
   
Nous pouvons voir dans ces poches, des huitres d'une bonne taille et bientôt commercialisables. Le maillage des poches de stokage est de 18.
   
   
   
   
Jean-Claude Robin  nous montre une autre forme de collecteur de naissains
   
   
10 - Jean-Claude Robin nous montre une autre forme de collecteurs de naissains.
   
   
Voici l'exemple de collecteurs en forme de rond en plastique, collectant des naissains.
   
   
   
   
Collecteurs de naissains
   
   
11 - Une autre vue des collecteurs rond en plastique
   
   
Idem sur cette photo, on distingue les jeunes huitres s'accrochant aux collecteurs. Elles seront donc détroquées au bout d'un an et ainsi séparées de leur support.
   
   
   
   
Nettoyage des poches
   
   
12 - Nettoyage des poches en retirant le goémon des poches d'huitres.
   
   
Jean-Claude Robin enlève des algues pour libèrer les poches et les retourner.
   
   
   
   
Il fauit enlever le goémon
   
   
13 - Il faut enlever le goémon pour libérer les poches d'huitres.
   
   
Dans les poches d'huitres d'un an, il faut savoir qu'il y a beaucoup de mortalité. Les poches sont d'un maillage de 4.
Le tri des huitres s'effectue sur table vibrante.
   
   
   
   
Jean-Claude nous ouvre un sac pour nous montrer les naissains
   
   
14 - Jean-Claude nous ouvre une poche pour nous montrer l'évolution des jeunes huitres.
   
   

Jean-Claude Robin a eu la gentillesse de nous ouvrir plusieurs sacs, afin de nous montrer différents stades de l'évolution de l'huitre.
J'en profite pour vous faire remarquer également la hauteur d'eau, dans lequel nous avons évolué pour effectuer ce reportage photos. Dites vous bien que ce n'est pas l'endroit le plus profond et que Jean-Claude Robin se doit d'attendre le mort d'eau (marée basse), pour atteindre certains de ses parcs.

   
   
   
   
Ouverrture d'une poche
   
   
15 - Une autre vue d'une poche de jeunes huitres
   
   
Sur cette photo l'on peut distinguer de petites huitres. Le maillage est en rapport avec la grosseur de l'huitre. Il va sans dire que sous peu, Jean- Claude Robin ne pourra pas laisser autant d'huitres dans cette poche et il lui faudra procéder à un tri et veiller à en mettre moins dans d'autres poches dont le maillage sera de plus en plus gros. Vous avez je pense, compris à présent le principe.
   
   
   
   
Ouverture d'une autre poche
   
   
16 - Ouverture d'une autre poche
   
   
Ici une autre vue d'un sac. il faut rappeler qu'au démarage, 1 kg d'huitres va produire au bout d'un an entre 5 et 6 kg d'huitres environ.
Après un an, les huitres sont remises en pleine mer afin d'obtenir une taille commercialisable.
   
   
   
   
Présezntation des jeunes huitres
   
   
17 - Jean-Claude Robin nous présente de jeunes huitres.
   
   
Ici, Jean-Claude nous présente de jeunes huitres de moins d'un an.
   
   
   
   
Voivi l'évolution d'une huitre
   
   
18 - J-C Robin nous présente l'évolution d'une huitre (quelques millimètres en une semaine).
   
   
Cette photo est intéressante, car Jean-Claude Robin a voulu nous montrer que dans la partie extérieure de l'huitre, l'on distingue une sorte de dédoublement de la coquille sur deux à trois millimètres.
En fait, c'est l'huitre qui prend entre deux et trois millimètres de croissance en huit à dix jours, comme le démontre la photo.
   
   
   
   
Un support de poche à huitres
   
   
19 - Voici un exemple de support de poches à huitres que l'on trouve dans les parcs.
   
   
Voici un exemple de support de poche, mais il y en a d'autres avec des pieds réglables s'adaptant au terrain.
   
   
   
   
Jean-Claude retourne les poches
   
   
20 - Jean-Claude Robin en train de retourner les poches
   
   
Une autre vue où l'on perçoit bien dans ce style de poche des huitres à maturité
   
   
   
   
Présentation d'une caisse d'huitres commercialisable
   
   
21 - Présentation d'une caisse d'huitres commercialisable
   
   
   
   
Huitres coque et autres en attente de commercialisation
   
   
22 - Huitres, coques et autres, en attente de commercialisation dans les parcs.
   
   

Dans la première caisse sur la droite de la photo, on peut voir nettement que les huitres s'ouvrent pour filtrer l'eau.
Ensuite lorsque la marée descend, les huitres rejettent l'eau absorbée quand elles sentent que la mer se retire, pour se refermer.

Vous pouvez constater tout comme nous, qu'il est agréable de voir des coquillages de toutes sortes en attente d'être vendus, ce qui prouve que la fraicheur du produit préservé dans son milieu naturel est inégalable.

   
         
   
Caisses d'huitres commercialisables en attente dans les parcs
   
   
23 - Une autre vue de caisses d'huitres commerciabilisables en attente dans les parcs.
   
   
   
   
Une vue des parcs encore submerger
   
   
24- Une vue des parcs
   
         
   
Jean-Claude Robin retourne les poches en eau profonde
   
   
25 - Jean-Claude Robin retournant des poches sur des supports encore submergés
   
   

On retourne les poches pour éviter que les huitres se maillent.
Le fait de les retourner donnent également de l'espace à la poche.

Il faut les retourner trois fois depuis avril, sachant qu'il faudra les retourner encore en octobre, puis les laisser tranquille pour l'hiver.

Après le 1er hiver, elles sont remises en pleine mer pour obtenir une taille commercialisable (majorité de 3) et ensuite retour au chenal pour les laisser reposer de 8 à 10jours

   
         
   
Une autre vue de jean-Claude Robin retournant les poches
   
   
26 - Jean-Claude Robin est en train de retourner les poches
   
   
Vous pouvez constater avec ces quelques photos que le métier est loin d'être simple et qu'il faut beaucoup de courage à tous ces ostréiculteurs pour exercer.
   
         
   
Une tetative de Jean-Claude de rejoindre la rive d'en face en eau profonde
   
   
27 - Jean-Claude Robin tente de traverser pour rejoindre ses parcs submergés
   
   

Ce métier n'est pas sans risque et vous le voyez sur cette photo. Si par malheur vous ratez votre coup avec des waders et que vous tombez dans l'eau, c'est le remplissage assuré et vous êtes à deux doigts de la noyade. Il faut savoir que seul vous ne vous en sortez pas.

Il était prévu de passer de l'autre côté, car il voulait me montrer d'autres parcs encore submerger, mais là, avec le matériel, il était plus prudent que je me contente de rester dans un mètre d'eau

   
         
   
Des parcs se découvrant à peine
   
   
28 - Des parcs se découvrant à peine
   
   
Encore une vue d'un parc commençant à peine à immerger. Cela vous donne j'espère un petit aperçu de ce métier difficile.
   
         
   
IL est de rentrer notre reportage est terminé
   
   
29 - Jean-Claude Robin devant son point de vente de coquillages.
   
    A 18 h30 nous avions terminé notre reportage et vers 19 h 00 Jean-Claude Robin m'annonçait qu'il devait renfiler les waders pour aller travailler de nouveau.
Merci à lui, de nous avoir reçu et d'avoir pris le temps de nous expliquer son métier. Tout ce que je peux lui souhaiter, c'est que de nombreux lecteurs fassent le déplacement à la Guittière, pour y consommer des fruits de mer.
   
   
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